Avec ses textes ciselés, caustiques voire incisifs, Cécile Macris propose une vision de l’humanité sans concession… ce qui n’exclut pas une certaine dose d’humour et de tendresse ! Sa révolte contre un certain ordre du monde, la jeune femme la chante tantôt avec ironie, tantôt avec mélancolie, toujours avec philosophie…  Les compositions éclectiques, sur une base indéniablement classique qui fait la part belle aux ballades, s’enrichissent de profondes influences folk, latines et jazz. Au service d’une voix qui n’hésite pas à voyager, accompagnée d’un piano expressif et complice…

1- Une petite case
2- Deux lignées et ma destinée
3- L’envers du décor
4- Où vont les rêves ?
5- Une marée pour compter
6- C’est une fille
7- Ne change rien !
8- Quand on ne s’aimera plus
9- Je jette
10- Je pleure
11- Ailleurs
12- Une autre idée du bonheur

Les deux complices de Cécile Macris

Samuel Prete, pianiste

Samuel Prete vient de la musique classique, ce qui ne l’a pas empêché de faire partie de l’équipe d’un célèbre estaminet-cabaret de la région lilloise… Il a co-composé L’envers du décor, Amoureusement vôtre et Une autre idée du bonheur.


Eric Vanquem, guitariste et bassiste

Ses influences metal, rock et jazz donnent aux chansons des accents blues et country… Il a co-composé Deux lignées et ma destinée, Sur le chemin et Une marée pour compter.

Avec le soutien Envie d'Agir

En vers et contre pieds

1- Une petite case
Cécile Macris

Je n’ai jamais aimé les cases
Ces petits espaces bien anguleux !
Qui s’empilent les uns sur les autres
Dans un ordre bien ennuyeux !

Ces petites boîtes bien alignées
En rang par deux ou en pyramide
Qu’on fait glisser à volonté
Et qu’on peut projeter dans le vide

Des petits modules disciplinés
Qu’on fait briller et qu’on entasse
Qu’on remise sur le bas-côté
Ou qu’on oublie en fond de cale

Une petite case, c’est bien tentant
Ça permet de devenir transparent
D’être tranquille, de suivre le courant
On n’a pas le choix,
Q uand on est dedans !

Un petit module sans but et sans âme
Un petit meublé tout fier, tout pâle
Balloté par la moindre vague
Pour une existence collée à la trame…

Je n’ai jamais aimé qu’on me case
Faut se contorsionner
Pour rentrer dans le cadre
Vérifier qu’aucun cheveu ne dépasse
S’assurer que pas un détail ne dépare…

Même une case personnalisée
Ça reste un truc avec des œillères
Et moitié moins de possibilités
Bien fléchées avec des barrières

Je n’ai jamais aimé les cases
Ces petits espaces bien anguleux !
Qui s’empilent les uns sur les autres
Dans un ordre bien ennuyeux…

2- Deux lignées et ma destinée
Cécile Macris

Je suis le résultat de deux lignées
A moi de tracer ma destinée
Ni pat’ ni mat’, je ne suis pas bergère
Et sur l’échiquier je trace mes enchères

Je pourrais poursuivre une route toute réglée
Devancer ce qu’on attend, en toute chose exceller
Mais sur le chemin je m’étends à cœur perdu
Pourquoi recommencer un décor, un parcours,
Une vie déjà vécue ?

Je ne suis pas ma mère
Et pas davantage mon père
Je suis le fruit de deux lignées
Je veux tracer ma propre destinée

A ceux qui doutent, à ceux qui commèrent
Je préfère une déroute à un vain « refaire»
Vous aurez beau, je préfère ma conscience
Qui me séduit plus que vos assurances…

Je pourrais poursuivre une route toute réglée
Devancer ce qu’on attend, en toute chose exceller
Mais sur le chemin je m’étends à cœur perdu
Pourquoi recommencer un décor, un parcours,
Une vie déjà vécue ?

3- L’envers du décor  
Cécile Macris

Tu me disais toujours :
« La vie, c’est beau ! Regarde autour de toi,
C’est comme un bateau
L’équipage, les passagers
Et puis, tout là-haut
Les voiles dans le grand vent
Qui claquent… C’est beau.»

Tu me disais toujours :
« La vie vaut d’être vécue
Avec un grand sourire,
Tu y apprends tous les jours :
Des joies, des rires, insatiable,
Elle te montre des voies, des danses
Tu franchis les étapes,
C’est chouette, tu avances…»

Mais moi ce que j’ai vu,
C’est qu’un bateau, ça coule
Qu’au moindre souffle,
Tout bouge et tout s’embrouille
Moi, si c’est ça la vie, je demande à quoi ça sert
De rester dans cette galère…
Sans espoir de soleil ?

L’école de la vie, quelle belle image… banale !
Tant qu’elle reste dans l’album,
Je suis d’accord, c’est pas si mal
Mais à franchir les obstacles
Je suis fatiguée, pas de vacances ni répit…
A quand le paradis ?

Moi la vie, les bateaux, je sais pas à quoi ça sert !
Tu me donnes une image, et moi j’ai le mal de mer
Je ne la vois que tracas, il reste un goût amer
Tu me montes un décor, moi je te rends l’envers…

4- Où vont les rêves ?
Cécile Macris

Mais où vont les rêves ? Où vont les rêves ?
Les rêves des enfants
Ceux qui animent leurs nuits
L’imaginaire et sa poésie

Où sont mes rêves ?
J’ai dû perdre la clé
Mes rêves se sont envolés… oubliés

Mais où vont les rêves ? Les rêves des enfants…
Quand ils ne servent plus vraiment
Dans les oubliettes du temps
On devrait aller plus souvent

Où sont mes rêves ?
J’ai dû perdre la clé
Mes rêves se sont envolés… oubliés

Où vont les rêves des enfants ?
Les adultes sont-ils comme eux avant ?
Ou sont-ils égarés en chemin ?
Sans le code du parchemin…
Je cherche en vain

Où sont mes rêves ?
J’ai dû perdre la clé
Mes rêves se sont envolés… oubliés

5- Une marée pour compter
Cécile Macris

Mon petit voisin m’a demandé
De lui apprendre à compter
Je l’ai emmené se promener sur la plage,
Ce n’était pas un jour d’été !

Pour apprendre à compter,
Rien de tel que les travaux pratiques
J’ai choisi au départ comme modèles
Les mouettes qui se faisaient des piques…

« Qu’est-ce que c’est ? » m’a-t-il dit
En montrant un oiseau tout noir
« Il est mort d’une marée de mazout »
On n’en a pas trouvé qu’un sur notre route !

Alors on a compté :
Un macareux moine, deux macareux
Trois macareux et puis quatre
Cinq pingouins torda, six guillemots de troïl
Sept goëlands…
Mon voisin a appris à compter jusque cent !

Du coup, je lui appris les sciences nat’
Sur ces oiseaux qui ne pouvaient plus nager
Y avait qu’un point difficile à juger
C’était la vraie couleur de leur plumage…

Y avait plein de modèles à disséquer
Du fou de Bassan au cormoran huppé
Y avait plein de gens, aussi, occupés à compter
Un recensement d’oiseaux nous rencontrait

Mon petit voisin n’a pas compris qu’à leur âge
Tous ces gens aient encore besoin d’oiseaux
Pour compter
Je lui ai dit que c’était à cause du gaspillage
Du mazout, du pétrole
Et de tous ces intérêts…

Alors avec eux on a compté :
Un macareux moine, deux macareux
Trois macareux et puis quatre
Cinq pingouins torda, six guillemots de troïl
Sept goëlands
Mon voisin a pu compter jusque trois cents !

Depuis, les marées ont bien passé
Mais la côte n’est toujours pas pure
Comme une opale
Ce n’est pas faute d’avoir nettoyé…

La mer, certains la rendent
Toujours plus sale
Et ça fait bien longtemps
Que mon petit voisin sait compter…

6- C’est une fille
Cécile Macris

C’est une fille, Madame, c’est une fille
Une belle petite fille de trois kilos
Ce bébé, qu’il est beau !

Elle a de la chance d’être née
Dans notre siècle, dans notre contrée
Elle a de la chance pour une destinée
Bien au chaud dans votre foyer

Elle ne grandira pas dans la rue
Au milieu des enfants perdus
Des bidonvilles de Mexico
Un horizon coupé trop tôt

Elle ne sera pas mariée à dix ans
A un maître qui pourrait être son grand-parent
Qui l’enfermera derrière ses devoirs
Une vie entière plongée dans le noir…

C’est une fille, Madame, c’est une fille
Elle a de la chance d’être née
Dans notre siècle, dans notre contrée
Bien au chaud dans votre foyer

Elle ne travaillera pas à quatre ans maxi
A faire des briques, à tisser des tapis
A trier les déchets pour manger
Comme à Calcutta ou à Bombay

Elle ne sera pas vendue comme jouet de sexe
A un bordel thaïlandais
Avec dans les yeux cet éclat de tristesse
De l’innocence qu’on agresse

Elle ne sera pas enfant soldat
Dans ces conflits d’adultes qui ne la concernent pas
Qui déchirent, déciment l’Angola
Et tant d’autres pays dont on ne parle pas

Félicitations, Madame, c’est une fille !
Une belle petite fille beaucoup plus libre
Que toutes celles qui vivent dans l’étau
De ce monde que l’on dit pourtant si beau…

Félicitations, Madame, c’est une fille !
D’une vie meilleure
Faîtes-en l’emblème
Qu’elle devienne du monde une citoyenne !
Qu’elle devienne du monde une citoyenne…

7- Ne change rien !
Cécile Macris

Et si un jour je rencontrais Dieu
Je lui dirais : « Ne change rien !
Rien à ce libre-arbitre des hommes
Qui nous assassine
Rien à ces tyrans qui nous dessinent
Un monde sous morphine…

Ne change rien !
Rien à ceux chez qui on devine
Des desseins, des envies vipérines
Rien à ces faux-semblants
Qui laissent en vitrine
Une marge infime…»

Et si un jour je rencontrais Dieu
Je lui dirais : « Ne change rien !
Rien à ces cerveaux infertiles
Qui croient tous à la vie facile
Et nous précipitent dans l’abîme
Ces gens pour qui je n’ai pas d’estime…

Ne change rien !
A-t-on ceux qu’on mérite ?
Peut-on s’en débarrasser
Lorsqu’ils déméritent
Ces faux grands qui se disent élite
Quand notre vie se délite ?»

Et si un jour je rencontrais Dieu :
« Ne change rien ! Nous sommes arbitres… »

Et si un jour je rencontrais Dieu :
« Ne change rien ! Nous sommes arbitres… »

8- Quand on ne s’aimera plus
Cécile Macris

Quand je te vois au loin je compose
Dans ma tête les thèmes de nos vies
Parfois,  une question m’indispose :
Et si s’éteignaient nos envies ?

Seras-tu là, encore
Quand on ne s’aimera plus ?
Me verras-tu comme
Ce que je suis encore
Ou comme ce que je ne suis plus ?

Tes yeux garderont-ils une tendresse
Souvenir de nos élans perdus
Ou auront-ils de la rage l’ivresse
Un éclat vengeur éperdu ?

Resteras-tu l’ami de mes souhaits
Le complice de chaque instant
Ou joueras-tu l’abonné absent ?
Que ferais-tu si plus jamais
On ne s’aimait ?

Serais-tu là, encore, au coin de ma vie ?
Si ce que j’étais était mort
Déchirerais-tu ce que je suis ?
Seras-tu là, encore
Quand on ne s’aimera plus ?
Me verras-tu comme ce que je suis encore,
Et non comme ce que je ne suis plus ?

9- Je jette
Cécile Macris

Je jette à droite, je jette à gauche !
Je fais marcher la société de consommation
Je me prends pas la tête avec cette débauche
Je m’encombre pas de considérations

Je jette, tu jettes, il jette… nous jetons tous
De nos jours, les déchets, c’est de l’art conceptuel
Je joue, tu joues, il joue à en jeter plus
C’est une grande symphonie,
Une ode aux détritus, c’est fou !

Y en a qui les fixent au mur
Ça leur coûte cher, ça les rassure
Y en a qui les mettent en vitrine
Eux, ils donnent dans l’épicerie fine

Y en a qui tapent sur les poubelles
Pour dire : « Quand même, la vie est belle ! »
 Y a même des guirlandes de déchets en orbite
Une belle couronne pour une belle planète cheap…

Je jette, tu jettes, il jette… C’est chouette !
Bon, y en a qui disent :
« C’est pas une décharge, la Terre ! »
Moi, je dis que si elle est là, il faut bien qu’elle serve
Je  vois pas pourquoi je ferais des réserves…

Y en a qui disent :
« C’est pas bien pour nos enfants ! »
Mais s’ils sont pas contents,
Iils avaient qu’à être là avant !
Moi, je me sers et je jette quand c’est fini
Le premier arrivé est le premier servi…

Je jette, tu jettes, il jette…
On vit tous les pieds sur une décharge
Pas grave si la nature est moins verte
Moi, je prendrai pas ça à ma charge

Sur cette planète, plus ça va
Et plus on jette même ce qui se jette pas
Je joue, tu joues, il joue…
Après nous le contre-coup !

Je jette à droite, je jette à gauche !
Je fais marcher la société de consommation
J’ai inventé la planète kleenex
Je jette, tu jettes, il jette… 

Ils jettent… 
C’est chouette.

10- Je pleure
Cécile Macris

Ce soir, j’ai le vague à l’âme
Ce soir, mon cœur ne supporte plus ces lames
Ces abus que l’on souffre encore et toujours
Je resterai éveillée jusqu’au petit jour…

Et je pleure
Je pleure mes illusions perdues
Et je pleure mes horizons déçus
Et je pleure sur cette humanité qui coule
Dans l’océan du leurre et du doute…
Ces contre-sens qui étouffent…

Est-ce la folie qui pousse à l’auto-suicide
Tous ces gens qui s’affichent bien-pensants
Et qui dépouillent les premiers, devant,
Sans scrupule, pour un pauvre bénéfice ?

Est-ce une espèce en voie de disparition
Tous ces gens qui vivent avec passion
Qui suivent leur idéal, leur chemin
Sans tenter d’écraser leur voisin ?

Ce soir, je pleure
Je pleure mes illusions perdues,
Mes espoirs interrompus
En une humanité qui évolue…

Ce soir, je pleure
Sur tous ces passe-droits
Que s’octroient, de mauvaise foi,
Certaines gens, une main sur le cœur…

Ces grands et ces petits
Dont on renie les gestes
En oubliant un peu vite peut-être
Nos propres arrangements, quelquefois…
« Du moment qu’on ne me nuit pas à moi ! »

Et je pleure
Je pleure mes illusions perdues,
Mes rêves de jeunesse déçus
Sur une humanité qui évolue !

Et je pleure
Sur ces vieux qui se croient tout permis
Parce que leur peau a pris des plis

Et je pleure
Sur ces jeunes qui prennent le mauvais pli
Parce que personne ne leur a appris
Qu’un sourire…
C’est tellement mieux qu’un cri…

11- Ailleurs
Cécile Macris

Je me lève un matin
Je me regarde dans la glace
Quelque chose me pousse
Vers un ailleurs…

Qu’est-ce que c’est que cette vie-là ?
On ne me voit, on ne me comprend pas
Je manque d’espace, j’étouffe sur place…

Ailleurs, c’est mieux, c’est sûr !
Mais ailleurs, c’est toujours ailleurs
On ne peut l’atteindre derrière le mur
Toujours une envie… d’ailleurs

Et si l’ailleurs était en moi ?
Plutôt que de me projeter sur l’extérieur
Si je trouvais mon espace à l’intérieur ?

Et si l’ailleurs était dans mon regard ?
Dans ma façon de voir, de percevoir
Du bonheur dans la brume du matin
Dans la brume du matin…

Et si l’ailleurs, je le tenais là, tout près…
Tout prêt à inspirer mes pas
Pas à côté, juste là, en moi ?

12- Une autre idée du bonheur
Cécile Macris

Non, non, non, je n’ai rien
Mais de beaucoup plus
Je n’ai pas besoin

Je, je n’ai pas d’avoir
Pas beaucoup de savoir
Mais suffisamment, je crois…

J’ai une autre idée du bonheur
Loin, très loin de cette clameur
Qui veut que la dépense
Soit le sens de l’existence…

J’ai une autre idée du bonheur
Faite de toutes ces choses simples
Qui ne s’achètent pas
Un clin d’œil, un sourire, un paysage
Ces petits riens qui colorent le quotidien

J’ai tissé autour de moi d’autres liens
Dans l’amour des miens
J’existe et je suis bien
Dans mes besoins, mes envies,
Je vais à l’essentiel
Chaque jour,
J’essaie d’être mon propre soleil…

Ne tentez pas de plaquer sur moi
Tous ces modèles,
Ces besoins que je n’ai pas
Tous ces objets qui enchaînent
Et s’empilent
Sans jamais combler cette déprime…

Non, non, non, je n’ai rien
Mais de beaucoup plus
Je n’ai pas besoin
Je n’ai pas d’avoir
Pas beaucoup de savoir
Mais suffisamment
Pour bien vivre avec moi !

Proposez-moi ce que je n’ai pas
Mais ce que j’ai
Ne me l’enlevez pas
Je peux le partager
Et aussi vous apprendre
Que le bonheur est dans l’échange

J’ai une autre idée du bonheur !

J’ai une autre idée du bonheur
J’ai une autre idée du bonheur…
Je ne veux pas perdre
Toutes ces petites joies
Ces petites choses
Qui ne s’achètent pas !

J’ai tissé autour de moi d’autres liens
Dans l’amour des miens
J’existe et je suis bien
Proposez-moi ce que je n’ai pas
Mais ce que j’ai
Ne me l’enlevez pas…

En vers et contre pieds

Escapade, 14 juin 2009, Hénin-Beaumont

Création de danse contemporaine sur plusieurs chansons interprétées en direct par Cécile Macris et Samuel Prete, avec deux danseuses solistes et une classe de danse de Geneviève Abdouci. Cinq chansons, trois ambiances.

Je pleure
Danseuse : Mélanie Orenczak

Je jette – Amis

Une autre idée du bonheur
Danseuses : Mélanie Orenczak et Domitille Brown.

Photos : Bernard Kaczmarek, Sébastien Pouilly et Benjamin Rankin

Familia d’Avion, 17 décembre 2009, association Music A Plus.

Extrait : « Une petite case »

https://youtu.be/H2IXrfTUjAE

Ritz Club, 6 mars 2009, Bully-les-Mines, soirée concert avec Vino, Effectif Dammeurs et ANNAICK

Photos Franck Thery

France 3 Nord Pas-de-Calais Picardie, 23 mai 2008, émission « C’est mieux le matin »

Cécile Macris et Samuel Prete sont passés en direct dans la rubrique culturelle de Philippe Châtelain, le 23 mai 2008. Ils ont interprété deux chansons : L’envers du décor, Une petite case.

« Première télé pour cette jeune chanteuse aux accents jazzy… Cécile a une formation
de danseuse, mais aussi de chanteuse lyrique. C’est pourtant, au gré des rencontres,
pour la chanson qu’elle finit par opter. Bonne pioche ! Elle nous a enchantés ! »


Médiathèque Marguerite-Yourcenar, 15 avril 2006, Faches-Thumesnil

Photos Benoît Fauconnier

Biplan, 21 février 2006, Lille

Photos Benoît Fauconnier

Théâtre de Poche, 22 octobre 2005, Béthune

Photos Benoît Fauconnier

En vers et contre pieds

« J’aime bien le flot des mots à contre-courant, mais qui demeure dans un fluide ; et la voix, à plusieurs appartenances… Nos voix sont voyageuses car elles n’appartiennent à aucun milieu, elles tendent à créer un autre territoire. Comme si elles cherchaient à créer leur propre genre d’expression, en toquant à la porte de plusieurs maisons de genre… » Marine A.

« J’aime le velouté de votre voix sur « Où vont les rêves », le texte de « Ne change rien » qui déroute… » Marjolaine Piémont

« Tu es sublime, tu chantes bien, tu nous emmènes avec toi, c’est un peu de fraîcheur dans un monde de consommateurs, une vague de réalité et de poésie… » Aura

« J’aime beaucoup, et plus particulièrement « Où vont les rêves » : là on a une personnalité qui se dégage vraiment, surtout par la façon de chanter et d’interpréter. Moi qui suis très électro, là on a une atmosphère qui se suffit à elle-même… » Sébastien Goyet

« C’est sympa ce que tu fais, ta voix classique donne un caractère original à l’interprétation de tes chansons, mises en valeurs par de belles mélodies de guitare et de piano.  » Ondine

« Que tu as une belle voix ! Tu écris : « Où vont les rêves ? » Je ne sais pas, mais ils passent forcément par ta voie. Je suis envoûté ! » Philip Staquet

« Vous dépeignez le monde d’aujourd’hui de manière un peu sombre, avec une voix cristalline qui fait oublier ces injustices dont vous parlez… Les textes sont très bien écrits. » JP

« Bisous pour te dire que tu as ce talent pour aider les autres…alors fonce !!! et Chante les mots qui bousculent, déroutent et relient les autres…. » PapyZede

« Ton timbre m’apaise énormément. Tes chansons sont vraiment agréables à écouter, surtout « Une petite case ». » LaurenT Cucci

« « Ne change rien » à l’authenticité de ta plume ! » IRA

« Cécile, Cécile, il y a tout ce que j’aime ici : de la musique acoustique, de belles paroles, du piano par ci par là… » Michel Berreur

« Quelle voix ! Et le piano qui accompagne est vraiment très abouti aussi. C’est très chanson à texte, avec aussi une poésie qui fait du bien, une voix qui met de la couleur dans la maison… » Samuelle DH

« J’aime bien ton p’tit monde.   » Ne change rien ! »  » Christophe Fauvet

« Les rêves, moi je sais ou ils vont : ils vont a la recherche de celui qui les comprend. » Phil

« Musique pimpante et textes travaillés, voilà le genre qui me sied… » Deliambe

« Votre voix profonde et sensuelle me retourne le coeur. » AllanK

« « L’envers du décor » me fait tanguer… sans me donner le mal de mer. » Nikros

« Belle émotion dans ta voix. Merci ! » N’Co

« Ta voix est ravissante et naturelle, bravo !  » Marianne James

« Belle musique, belle voix et jolies mélodies. » Laurent Vals

« « L’envers du décor » c souvent pas beau, mais avec ta chanson, si…  » Stef

« Très simpatik, cette musique et ce timbre de voix ! » Fee moi rire

« Merci pour ta sensibilité et ta voix si jolie. » Nzongo-soul

« Belle atmosphère musicale. Comme le dit une de tes chansons « ne change rien ! » » NastyDog

« J’aime bien ce que tu chantes et comment tu le chantes…bref, ne change rien !  » Philippe Vancles

« Très bel univers…vraiment. » Kamawa

« J’aime beaucoup ta voix cristalline, Cécile. » Chris Marquet